L’immobilier et ses dérivés tels que les produits pierre-papier ont souffert de la crise économique de 2020. En particulier l’immobilier professionnel qui repose sur des entreprises locataires. Aujourd’hui, tous les regards se focalisent vers 2020. Qu’en sera-t-il du marché de la pierre, à quoi s’attendre et quelle attitude adopter aussi bien pour les investisseurs qui détiennent déjà ce type d’actif dans leur patrimoine que ceux souhaitant en faire l’acquisition ?
Bilan sur l’immobilier : un marché plus ou moins sécurisé
Bien que le rendement des immeubles locatifs immobiliers se soit contracté d’environ 1.2%, ces deniers continuent à demeurer des actifs sécurisés dans l’ensemble. Ceux-ci ne connaîtront pas de chute brutale des taux et des valeurs et l’évolution vers la hausse des rendements est progressive.
L’immobilier résidentiel a été le moins touché par l’économie en crise, de même que celui dont les murs sont exploités par des professionnels qui en sont épargnés. Du côté des entreprises locataires en difficulté, on enregistre en revanche une baisse notoire des rendements, particulièrement pour celles dont l’activité est considérée comme non essentielle.
En clair, une baisse des ventes a été relevée, bien qu’un léger rebond ait été constaté au moment de la remise de l’économie sur les rails vers la fin du premier semestre 2020. Une nouvelle chute a cependant marqué le dernier trimestre de l’année, principalement en raison du reconfinement. Ceci s’explique par le report du lancement des entreprises nouvellement créées face au bouleversement du marché local et mondial dans sa globalité. En clair, les nouveaux immeubles n’ont pas trouvé acquéreur au cours des périodes critiques de 2020.
Quant aux transactions, elles ont aussi connu des baisses manifestes. Les prix cependant ont été maintenus, voire augmentés pour certains actifs considérés comme étant de qualité dans la mesure où leur demande locative demeure élevée.
Quelle tendance pour 2021 ?
Difficile de se projeter sur l’avenir de l’immobilier pour 2021 tant que la crise n’a pas été totalement maîtrisée. Les immeubles ayant pour locataires des entreprises à situation plus ou moins précaire sur le plan financier seront les plus fragilisés.
Toujours est-il que cette crise sanitaire ne perdurera pas sur le long terme et que le gouvernement français quant à lui, a déployé une série de mesures visant à soutenir les entreprises des secteurs en difficulté. Notons par ailleurs que de nouvelles entreprises se créent de leur côté, en réponse aux nouveaux besoins des consommateurs sur le marché. Celles-ci seront les nouveaux locataires de ces immeubles vacants ou souffrant de carence locative. Le marché de l’immobilier se réadapte ainsi au fil de la nouvelle conjoncture.
Pour les particuliers souhaitant se lancer dans la location immobilière à titre de résidence principale, les risques seront relativement écartés, la demande étant constante, voire importante. Ce, pour certaines catégories d’immeubles, dont les constructions neuves donnant lieu à d’excellentes performances énergétiques entre autres. Ce sont les conditions de prêt toutefois qui rendent l’immobilier de moins en moins accessible aux petits portefeuilles, par le biais des conditions d’éligibilité sur le plan financier.
Quelle attitude adopter ?
Pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce type d’investissement, mieux vaut toujours analyser la conjoncture actuelle et les changements qui l’accompagnent : nouveaux types de demandes, nouvelles mesures en vue de sécuriser l’investissement au moment de l’acquisition, types de locataires à sélectionner pour verrouiller les baux sur le long terme et afin de s’assurer de la régularité du versement des loyers.
Le réaménagement et la remise à niveau par rapport aux nouvelles demandes seront préconisés pour ceux qui détiennent déjà de l’immobilier dans leur patrimoine. La revente n’est pas recommandée, l’immobilier étant illiquide, d’autant que les possibles pertes en rendement seront lissées au fil du temps.