Nous en sommes tous conscient, nos placements financiers dépendent très largement de l’avenir de la zone euro et de sa monnaie commune. En effet, les supports en euro constituent la grande majorité des placements des français, notamment au travers de l’assurance-vie. Ce type de placement était, jusqu’à l’année dernière, le placement considéré comme étant le moins risqué. Toutefois la crise grecque a rappelée que la faillite d’un état européen qui utilise la monnaie commune, pouvait remettre en question l’avenir de l’euro. Depuis, l’incertitude autour de la monnaie unique s’est accrue, et les dirigeants européens peinent à rassurer. Pas facile de comprendre quelles sont les causes de ce changement de situation.
La crise des dettes expliquée
De manière humoristique voire satirique, l’article de blog du site www.scpi-8.com nous raconte le sérieux problème de la crise des dettes souveraines, auquel la zone euro est aujourd’hui confrontée. Les frasques grecques, personnalisées au travers du personnage de Nikos, s’opposent à la rigueur et à la prudence allemande, incarnée par Jürgen, le « patriarche » de la zone euro.
Cet article se termine par le dur retour à la réalité pour les grecs, obligés de se tourner vers leurs «amis» allemands, solvables, pour les aider à faire face à leur dette. En contrepartie les grecs devront accepter une véritable mise sous tutelle, le temps que leurs comptes sortent du rouge. Nous retiendrons donc l’aspect positif de cette petite histoire, qui est la solidarité européenne et le souci commun que tous les membres de l’union monétaire continuent ensemble l’aventure.
Du point de vue de l’épargnant maintenant, la crise des dettes souveraines de certains pays européens nous rappelle que le «risque 0» n'existe pas, et que comme le dit l’expression, «il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier». En clair, en diversifiant ses avoirs, on réduit le risque de tout perdre. Voila pourquoi il ne faut pas hésiter à placer une partie de son patrimoine dans des valeurs dites refuges comme l’immobilier, et pourquoi pas en parts de SCPI pour bénéficier à la fois de la sécurité, et d’un fort rendement. Ainsi en agissant et investissant comme le sage Jürgen, nous réduirons notre exposition au risque, tout en réussissant à tirer une rentabilité honorable de nos placements financiers.